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Pourquoi Oum Kalthoum n'a-t-elle jamais chanté en Algérie ? Je me suis posé cette question  après m'être intéressée à la voix de cette chanteuse. Elle est alors devenue un pilier important  de mon mapping audio, et pas seulement un écho entre les chaînes de télévision, vidéos,  photos et autres anecdotes que mes amis égyptiens et arabes partagent sur Facebook.

Avant cela, j’avais commencé à découvrir sa voix, et parce que les célébrités et les "grandes"  voix sont souvent entourées de mythes, de contes et de lumières, et renforcent en nous le  sentiment d'être nés trop tard dans ce monde, nous nous retrouvons face à deux possibilités  : soit nous nous désintéressons complètement de la voix et de son propriétaire, soit nous  rejetons les média qui accompagnent ce son et nous en recherchons de nouveaux.

Il me semble que SoundCloud a réconcilié beaucoup de personnes de ma génération, nées au  début des années 1990, avec les voix du tarab arabe, et d'Oum Kalthoum en particulier. Pas  de vidéos, seulement le son, tout comme pour les auditeurs les moins fortunés qui, à l'époque  de ses concerts, étaient assis devant la radio pour l’écouter. Pas de mouvement, si ce n'est 

celui de cette onde sonore, cette courbe orange qui monte et qui descend au fil des  morceaux. 

J'ai rapidement abandonné l'habitude d'écouter Enta Omri (Tu es ma vie) et Alf Leila W Leila  (Mille et une nuits), sans savoir que les auditeurs avertis n'aiment pas ces deux chansons, et  j'ai navigué vers Ghulubt Asaleh (Fatigué de se réconcilier) et des chansons un peu plus  anciennes comme Ya Fayetni (Tu m'as quitté), pour arriver ensuite à Baeed Annak (Loin de  toi) ... et c'est là que j'ai eu un choc !

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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